L’éleveur est vigilant, il est quotidiennement auprès de ses veaux et s’assure de la bonne santé de chacun d’entre eux. Il les observe un par un, plusieurs fois par jour, afin de détecter le plus rapidement possible ceux qui n’auraient pas bu tout leur lait par exemple…
Un suivi sanitaire rigoureux
En cas de maladie, les veaux sont isolés et, si nécessaire, soignés par l’éleveur qui respecte alors les prescriptions du vétérinaire.
Le suivi sanitaire des animaux est important et nécessite, pour soigner les animaux malades, l’usage de traitements médicamenteux. Ceux-ci sont clairement notés dans le carnet sanitaire de l’élevage et les ordonnances rédigées par le vétérinaire sont conservées.
Pour certains médicaments, un délai appelé “temps d’attente”, est déterminé par le laboratoire pharmaceutique. Il doit être respecté
avant l’abattage afin qu’aucun résidu ne soit retrouvé dans la viande.
Et les antibiotiques ?
Les antibiotiques, ça n’est pas automatique. Les soins sont adaptés à chaque veau et les antibiotiques utilisés uniquement en cas de nécessité.
Face à l’enjeu de santé publique qu’est le risque d’antibio-résistance, les professionnels de la filière veau ne restent pas inactifs.
En France par exemple, dans le cadre du plan Ecoantibio, la filière Veau a construit un plan d’actions impliquant l’ensemble des acteurs, avec le lancement fin 2015 d’une Charte Interprofessionnelle de bonne maîtrise sanitaire et de bon usage des traitements médicamenteux, et le développement de solutions alternatives à moyen terme (travaux de recherche).
La Charte a déjà porté ses fruits : en 2016/2017, on a enregistré une réduction globale de 40% d’utilisation d’antibiotiques dans les élevages par rapport à 2013.